Les cavités souterraines abandonnées (hors mines) : un risque majeur en France
Mis à jour le | Commissariat général au développement durable
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Les cavités naturelles proviennent pour l’essentiel de la dissolution plus ou moins rapide des roches carbonatées ou sulfatées. Ces cavités « karstiques », peuvent constituer un réseau de plusieurs kilomètres de boyaux et de salles, tout comme les cavités d’origine volcanique. Générées par l’érosion liée à la circulation de l’eau, des cavités de suffosion se développent par ailleurs plutôt dans des formations sédimentaires meubles.
Les vides anthropiques hors concessions minières regroupent : les carrières souterraines, les caves pour le remisage ou les activités agricoles voire industrielles, les cavités à usage d’habitation, les souterrains refuges, les sapes de guerre et ouvrages militaires surtout développés lors de la première guerre mondiale et enfin, les ouvrages civils.
Inventaire : autant de cavités naturelles qu’anthropiques
Sur les 174 500 cavités souterraines inventoriées par le BRGM en France (BDCavités), 46 % sont d’origine naturelle. La même proportion résulte d’activités humaines, tandis que pour 8 % d’entre elles l’origine reste indéterminée.