Économie

La fiscalité environnementale

Mis à jour le | Commissariat général au développement durable

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La fiscalité environnementale regroupe les impôts, taxes et redevances portant sur des produits ou activités qui détériorent l’environnement, comme les énergies fossiles ou les émissions de polluants dans l’eau ou dans l’air.

Fondée sur le principe pollueur-payeur, la fiscalité environnementale à pour objectif d’inciter les ménages et les entreprises à adopter des comportements favorables à l’environnement en augmentant le coût des activités qui lui sont préjudiciables.

Les objectifs de la fiscalité environnementale 

De quoi s’agit-il ?

La fiscalité environnementale comprend l’ensemble des impôts, taxes et redevances dont l’assiette est constituée par un polluant ou, plus généralement, par un produit ou un service qui détériore l’environnement.

Basée sur le principe du « pollueur-payeur », son objectif premier est d’inciter les ménages et les entreprises à adopter des comportements favorables à l’environnement, en augmentant le coût des activités qui lui sont nuisibles. Elle s’applique ainsi aux activités générant des dommages environnementaux : réchauffement climatique, pollutions, consommation de ressources rares, déchets, etc.

Les différentes ressources de fiscalité environnementale

Les taxes sur l’énergie : principale source des recettes fiscales environnementales

La fiscalité environnementale regroupe près d’une quarantaine d’impôts taxant des produits ou activités nuisibles à l’environnement, comme les énergies fossiles ou les émissions de polluants dans l’air et l’eau. En 2019, le montant des recettes fiscales environnementales représente plus de 56,4 milliards d’euros.

Si les taxes environnementales restent, pour les trois quarts, assises sur les consommations énergétiques, principalement sur les énergies fossiles, elles s’appliquent également aux autres problématiques environnementales : transports, changement climatique, pollutions, biodiversité, consommation des ressources naturelles, etc.

Le comité pour l’économie verte

Le comité pour l’économie verte est un comité de parties prenantes au service des ministres en charge de l’environnement, de l’économie et des finances. Il réunit des représentants de l’administration, des organisations patronales, des syndicats, des associations environnementales, des associations de consommateurs, du parlement national et européen, des collectivités locales.

Il est animé par des experts (économistes et juristes). Il produit des avis, généralement adoptés à l’unanimité, sur le champ de la fiscalité environnementale, du financement de l’économie verte, et d’autres instruments économiques (labellisation, marchés de permis, certificats d’économie…).

Plusieurs recommandations issues d’avis du comité ont été intégrées dans la législation, en particulier l’introduction d’une composante carbone dans les taxes énergétiques (loi de finances initiale pour 2014) et la revalorisation de la trajectoire de la taxe générale sur les activités polluantes déchets (loi de finances rectificative pour 2016). Le comité a également produit un rapport sur la fiscalité environnementale en 2018. Il a inspiré la création d’un « jaune budgétaire » annexé annuellement au projet de loi de finances annuel, présentant la fiscalité environnementale, ses évolutions et ses impacts sur les acteurs économiques.

Le comité est organisé sous forme de groupes de travail, chargés de proposer des avis sur les sujets dont le comité est saisi. Le secrétariat du comité est assuré conjointement par le Commissariat général au développement durable et la Direction générale du Trésor.

Ressources

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