Retrait-gonflement des sols argileux : un risque majeur pour les habitations

Mis à jour le | Commissariat général au développement durable

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54 % Part des maisons individuelles fortement ou moyennement exposées aux mouvements de terrain liés au retrait-gonflement des argiles

Le « retrait-gonflement des argiles » désigne les mouvements d’un sol argileux liés aux conditions météorologiques. En fonction de sa teneur en eau, le sol se rétracte lors des épisodes de sécheresse (retrait) et gonfle au retour des pluies (gonflement). Ce phénomène constitue un risque majeur en raison des dégâts matériels qu’il provoque sur l’habitat individuel.

En France, 10,4 millions de maisons individuelles sont construites dans des zones d’exposition forte ou moyenne, soit un peu plus de la moitié de l’habitat individuel. 44 % de ces maisons ont été construites après 1976.

C’est le résultat de la mise à jour de l’indicateur calculé par le service des données et études statistiques (SDES) du Commissariat général au développement durable (CGDD) à partir du nouveau zonage de l’exposition au retrait-gonflement des argiles (Bureau de recherches géologiques et minières – BRGM- 2019) et des fichiers démographiques sur les logements et les individus (Insee, 2017).

Des dispositions réglementaires s’appliquent dans les zones en exposition forte ou moyenne (article 68 de la loi ELAN). Elles prévoient la réalisation d’études géotechniques pour identifier, avant construction, la présence éventuelle d’argile gonflante au droit de la parcelle.

Pour visualiser les zones les plus concernées par ce risque : https://infoterre.brgm.fr/actualites/exposition-au-retrait-gonflement-argiles

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