Éolien, photovoltaïque, véhicules électriques… La transition vers les technologies bas-carbone va s’accompagner d’une augmentation importante de la demande en ressources minérales, à la fois en volume, en variété, et en qualité. Le rapport remis récemment par un groupe d’experts permet de mieux comprendre les enjeux et les opportunités liés à ces matières premières essentielles à la réussite de la transition énergétique.
Des besoins en ressources minérales différents selon les technologies
En 2019, le groupe d’expert pour la programmation des ressources minérales de la transition bas-carbone, sous le pilotage conjoint du Commissariat général au développement durable et de la Direction générale de l’aménagement, du logement et de la nature, a lancé des travaux pour examiner les besoins de quatre familles de technologies bas-carbone : photovoltaïque, stockage stationnaire de l’électricité et réseaux (y compris les réseaux intelligents), mobilité bas-carbone et éolien.
Pour chacune de ces familles, les experts ont évalué les besoins en ressources minérales d’ici à 2030 compte tenu de leur développement attendu. À titre d’exemple, l’éolien et la mobilité bas-carbone sont d’ores et déjà d’importants consommateurs d’aimants permanents à terres rares, avec respectivement 10 % et 25 % du total du marché mondial, et la forte croissance de ces marchés, de plus de 10 % par an au niveau mondial, va augmenter considérablement la demande pour les terres rares.