Économie

Les déchets radioactifs - Comparaison européenne

Mis à jour le | Commissariat général au développement durable

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En France, 77 % de l’électricité est produite à partir de centrales nucléaires. La France possède 13 % des réacteurs nucléaires mondiaux en fonctionnement et produit 18 % de l’électricité d’origine nucléaire. Avec un peu moins de 1,5 millions de m3 de déchets radioactifs présents sur le territoire, elle détenait un cinquième (19 %) des déchets nucléaires mondiaux en 2013.

La production française dans le monde

La contribution de la France aux déchets mondiaux de haute activité est de 18 % (3 208 m3 équivalent conditionné en 2013). 1,8 % de ces déchets sont issus de pays étrangers et donc en attente d’expédition. Ces déchets sont issus des activités liées à l’industrie électronucléaire, à la recherche et à la défense nationale. Ils sont principalement constitués de substances non valorisables issues du retraitement des combustibles usés. La plupart de ces déchets sont incorporés dans du verre puis conditionnés dans des fûts en acier inoxydable.

La France génère 30 % des déchets de faible et moyenne activité à vie longue (environ 135 000 m3 équivalent conditionné en 2013). Ces déchets proviennent essentiellement du retraitement des combustibles usés et des activités de maintenance et de fonctionnement des usines de retraitement. Cette part relativement élevée est à modérer, puisque parmi ces déchets, figurent des déchets de pays étrangers, en attente d’expédition (2,7 % des déchets de moyenne activité à vie longue).

L’hexagone contribue à 13 % des déchets mondiaux de faible et moyenne activité à vie courte (soit environ 878 000 m3 équivalent conditionné en 2013). Ces déchets sont principalement issus du fonctionnement de la maintenance et du démantèlement des Installation nucléaire de base (INB).

Enfin, la contribution de la France aux déchets de très faible activité est importante (81 % soit environ 436 000 m3 équivalent conditionné en 2013). Toutefois, ce type de déchets recouvre les déchets issus du fonctionnement (gravats, consommables, tenues de protection) et de la maintenance et du démantèlement des installations nucléaires de base. Par ailleurs, la France, à la différence de nombreux pays, ne retient pas de « seuil de libération » pour ce type de déchets, ce qui explique la part importante de ces déchets comptabilisée pour la France. En effet, les autres pays envoient ce type de déchets dans des filières de traitement classiques (non nucléaires) dès que l’activité du déchet est située en dessous d’un seuil.

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