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Les bonnes pratiques de la sobriété numérique

Mis à jour le | Commissariat général au développement durable

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Le numérique est responsable de 2,5 % des émissions de gaz à effet de serre en France. Cela pourrait être trois fois plus en 2050 si nous n’allons pas vers davantage de sobriété en matière de consommation et d’usage des outils numériques.

La sobriété numérique n’oblige pas à renoncer à nos ordinateurs et smartphones, lesquels sont devenus indispensables dans notre vie quotidienne. Elle n’empêche pas non plus de regarder des films ou de jouer aux jeux vidéo. En revanche, par une évolution de nos pratiques, elle permet de réduire l’empreinte environnementale de ces équipements et services connectés, comme le rappelle l’Agence de la Transition écologique (ADEME).

Ne pas renouveler ses appareils trop souvent

Plus de 75 % de l’empreinte environnementale du numérique est due à la fabrication des appareils : extraction de grandes quantités de matières premières, consommation d’énergies fossiles… Avant d’acheter un nouvel équipement neuf, il est donc important de penser aux alternatives possibles : la réparation de l’appareil en panne (changement de la batterie par exemple), le recours aux produits reconditionnés, voire la location. Si l’achat d’un équipement neuf s’impose néanmoins, mieux vaut s’orienter vers des produits peu énergivores et présentant un bon indice de réparabilité.

En savoir plus sur l’indice de réparabilité :

Lorsqu’on n’a plus l’usage d’un appareil, il convient de lui donner une seconde vie en le donnant (à une association ou à un proche) ou en le revendant. Si l’équipement est hors d’usage, on facilite son recyclage en le déposant dans un point de collecte : opérateurs de téléphonie, structures de l’économie sociale et solidaire, bacs de recyclage dans les supermarchés, déchèteries…

Bien entretenir ses appareils pour les garder plus longtemps

Pour conserver les équipements numériques en bon état, quelques recommandations à suivre :

  • éviter la surchauffe (attendre que l’appareil refroidisse, ne pas le placer au soleil…) ;
  • soigner la batterie en évitant de la laisser se décharger complètement ;
  • protéger les systèmes en désencombrant son ordinateur de données inutiles (téléchargements, historiques, cookies, vieux mails…) et en limitant le nombre de programmes ouverts en même temps.

Penser à se déconnecter

Le wifi consomme moins d’énergie que la 4G. Mais, quand on n’en a pas besoin, c’est encore mieux de se déconnecter : mettre son téléphone en mode avion la nuit, éteindre son ordinateur au-delà d’une heure d’absence, débrancher la box avant de partir en vacances… Pour l’environnement comme pour son confort, il est bon de désactiver les notifications et l’actualisation des applications en arrière-plan.

Limiter le poids et le parcours des données

Comme les échanges de données sont énergivores, il est conseillé de télécharger les vidéos plutôt que de les regarder en streaming, de ne pas abuser des pièces jointes dans ses mails et de limiter la liste des destinataires.

Tous ces conseils, détaillés par l’ADEME dans un guide (ci-dessous dans les ressources), valent autant à la maison qu’au travail.

Bon à savoir : depuis le 1er janvier 2022, sur chaque facture, les opérateurs mobiles et fournisseurs d’accès à Internet doivent indiquer à leurs clients la quantité de CO2 émis par leurs activités numériques (visionnage de films, envoi de mails, téléchargements de données...) et plus globalement l’impact environnemental de leurs appareils.

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La sobriété numérique, c’est une question d’énergie, mais aussi de ressources et de déchets.

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