Face au déclin des insectes, l’Académie des sciences recommande d’agir rapidement

Mis à jour le | Commissariat général au développement durable

Partager la page

Avec plus d’un million d’espèces connues, présentes dans la majeure partie des écosystèmes, les populations d’insectes, prédominantes en espèces et en biomasse dans le règne animal, connaissent un déclin majeur. L’Académie des sciences a émis des recommandations pour enrayer cette dynamique.

Selon une étude de 2017, en près de 30 ans, 75 % de la biomasse d’insectes volants présente sur des aires protégées a été perdue. 39 % des populations de papillons, dans 16 pays européens, ont disparu. Plus récemment, une étude menée par 56 entomologistes internationaux dresse un constat tout aussi inquiétant : entre 1 et 2 % des insectes disparaissent chaque année. Or, ils assurent de multiples services à la société : pollinisation, recyclage de la matière organique, régulation des ravageurs, nourriture pour les oiseaux… Leur déclin met en péril les processus de fonctionnement des écosystèmes.

Dessin d'un papillon
Agrandir la figure 2843
Figure 2843

>

Cet effondrement des populations d’insectes met en lumière l’impact des nombreuses pressions qui pèsent sur elles, telles que la disparition des habitats naturels, la pollution, le réchauffement climatique ou encore les invasions biologiques.

Pour la première fois, l’Académie des sciences se prononce sur cette crise. Elle invite toutes les parties prenantes à agir rapidement : renforcement des programmes de suivi à long terme des populations d’insectes par le recours aux nouvelles technologies, réduction significative de l’usage des pesticides, limitation du développement de nouvelles cultures et pratiques d’élevage, lutte contre le dérèglement climatique et les espèces exotiques envahissantes, revalorisation de l’image des insectes…

Ressources

Les dernières ressources

Vous pouvez également nous faire part de vos remarques sur notre formulaire de contact