Comment partir en vacances sans abîmer la planète ?

Mis à jour le | Commissariat général au développement durable

Partager la page

La France est la première destination touristique mondiale. Certaines communes, situées généralement sur le littoral ou à la montagne, voient ainsi leur population doubler ou tripler, voire davantage durant la saison touristique. Cette situation n’est pas sans effets sur l’environnement…

Partir en vacances, en France ou à l’étranger, n’est pas un acte anodin : en plus des valises, nous emportons aussi nos modes de consommation...

La forte densité de touristes dans certains territoires sur le littoral ou à la montagne, et à certaines périodes de l’année, exerce de fortes pressions sur l’environnement : besoin accru en eau potable, consommations d’énergie plus élevées, augmentation des quantités de déchets parfois difficiles à traiter.

La forte attractivité des sites touristiques nécessite également de nouvelles constructions, pour répondre aux besoins d’hébergements et d’équipements de loisirs, ce qui contribue à accroître le phénomène d’artificialisation des sols encore plus rapide qu’ailleurs.

Ce développement, qui s’accompagne d’une hausse des prix de l’immobilier, peut contraindre les ménages moins aisés y résidant toute l’année à s’éloigner.

En matière de biodiversité, les impacts du tourisme sur la flore et la faune sauvage ne sont pas neutres ; le Grand Tétras ou les oiseaux d’eau comme la Bernache cravant pour laquelle la France a une responsabilité majeure peuvent par exemple être dérangés pendant leur hivernage.

Afin de limiter les effets négatifs du tourisme dans certains territoires, différentes solutions existent : se loger dans des hébergements labellisés par l’Écolabel européen fondé sur des critères environnementaux (358 hébergements étaient labellisés en 2016), consommer de façon plus sobre, sortir des « sentiers battus » en découvrant des communes un peu moins touristiques, parfois moins loin de chez soi, mais tout aussi attrayantes !

Pour la gestion des déchets, deux filières à responsabilité élargie du producteur (REP) destinées au secteur du tourisme existent : la première porte sur les mobil-homes et la seconde sur les bateaux de plaisance.

Agrandir la figure 3077
Partir en vacances n’est pas sans effets sur l’environnement : la consommation de ressources naturelles et les pressions sur la biodiversité augmentent avec le nombre de touristes.

Ressources

Les dernières ressources

Vous pouvez également nous faire part de vos remarques sur notre formulaire de contact