60 % des Français ont conscience de l’urgence d’agir pour le climat. Ils sont même 92 % à savoir qu’il leur faudra modifier leurs modes de vie pour réduire leur impact. Mais ils sont presque tout autant (90 %) à accuser la société de les pousser sans cesse à consommer. Tel est le constat dressé par le CESE (Conseil économique, social et environnemental) quand, saisi par la Première ministre de l’époque, il a cherché à comprendre comment passer de la prise de conscience climatique à l’action. Selon lui, pour orienter les citoyens vers une consommation plus circulaire et durable, il faudrait favoriser une économie de la sobriété.

Publicité de la sobriété et fiscalité incitative

« Nos préconisations s’articulent autour de trois grands axes : informer le consommateur pour l’aider à faire les bons choix, réguler la publicité pour en faire un levier de la transition écologique, et accompagner une économie de la sobriété et du lien, à l’échelle nationale comme à l’échelle des territoires »

résume Julie Marsaud, corapporteuse de l’avis du CESE.
Les pouvoirs publics devraient aussi mieux accompagner les entreprises dans la révision de leur modèle de production.

« Il y a également un problème d’accès à la consommation responsable. Il faudrait des outils fiscaux pour renchérir les produits les plus néfastes et rendre accessibles les produits durables. »

ajoute Alain Bazot, autre corapporteur du texte.

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Transcription

« Le saviez-vous ? Au 1^er janvier 2024, le bonus réparation a été doublé pour les lave-linges, lave-vaisselles, sèches-linges, téléviseurs et aspirateurs. » Illustration montrant quatre appareils électroniques ménagers : un lave-linge, un aspirateur, une télévision et un lave-vaisselle.